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Poète et Menteur - Le poète voit dans le menteur son frère de lait, mais il a bu le lait de ce frère; celui ci est demeuré misérable sans pour autant avoir bonne conscience...

 
 
Nietzsche 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le pouvoir sur la sexualité humaine  
Un propos révolutionnaire

 
Dans aucune société , la sexualité humaine n'est simple ou bien tolérée . On dit toujours qu'elle est le point le plus obscur de la nature humaine. 
 

S’il y’a aujourd’hui une florisons de nouveaux comportements sexeuls , c’est que nous le devons pour une grande partie aux découvertes techniques liées aux connaissances biologiques et médicales .  
En effet , on dispose aujourd’hui de toute une gamme de produits , et de techniques variés , permettant d’intervenir en amont , pendant , et en aval de l’acte sexuel .  
Ces techniques permettent soit d’atténuer -voir même de supprimer- tout désir sexuel , soit en assurant un taux très élevé d’activité à la vie sexuelle , sans que l’espéce humaine s’en trouve le moins du monde , augmentée .  
La microchirurgie cérébrale , les composants chimiques qui inhibent , ou excitent l’activité sexuelle , la stérilisation , les diffrents modes de contraception , l’avortement volontaire , l’inséminisation artificielle , la fécondation in-vitro , la possibilité proche de selecionner les spermatozoïdes porteurs d’un X ou d’un Y , et donc de choisir le sexe de l’enfant , l’espoir même , par des techniques de contraception nouvelle , devoir le recours à l’avortement disparaître : Tout cela donne , désormais aux hommes et aux femmes , un pouvoir technique effectif sur leur vie sexuelle , quels que soient , par ailleurs les conflits éthiques soulevés par ces pratiques .Ces méthodes ne règlent pas seulement la fécondité , mais , elles peuvent déjà , agir au niveau de la pulsion sexuelle elle même (comme le VIAGRA par exemple)

 
 

Si le pouvoir des modéls sociaux de comportements sexuels est à repérer , à interroger et à critiquer , il faut aller plus loin , et apprendre à discerner les veritables pouvoirs sociaux qui se sont mis en place , et qui voudraient aujourd’hui encadrer la vie sexuelle , dans des normes scientifiques , psychologiques , etc , ... elles aussi très contraignantes , même et surtout si elles se masquent dans un pseudo - discours de liberation .  
Les sexologues , les médecins , les psychologues , certains psychanalystes ou psychothèrapeutes ,peuvent être tentés de devenir les nouveaux gourous du sexe , ceux qui ont a porter aux masses ignorantes , la bonne pratique sexuelle , avec courbe orgasmique type : scientifiquement garantie !  
Les pratiques sexuelles sont alors mises au goût du jour , bien emballées dans des revues , ou discours , soigneusement conditionnés , utilisant un langage , soi-disant scientifique et psychologique qui fonctionne en fait comme un argument d’autorité .  
Elles sont surtout mises sur le marché , adressées à une clientèle désorientée , et rapportent aux gourous de substentiels bénéfices qui les mettent pour longtemps a l’abri du besoin .  
C’est un pouvoir social d’un nouveau genre , qui enseigne , comment être libéré sexuellement , et auquel il faut se référer pour savoir si l’on est réellement libre .  
Situation tout a fait comique , si elle n’était que dramatique pour des couples et des individus , et qui devrait tenter un nouveau Molière .

 
 
 
 

Donner sa langue au "Chat" ?

 
Beaux mots, jeu de mots, mots d'esprit, mots à gentillesse, plaisanterie, pointe. Sur Internet la langue devient autre, bourrée de fautes de langage, elle subit une réelle détérioration. 

Est–il légitime de parler avec un faux langage, de conférer aussitôt l’individu, avec ce qu'il représente, sous des formes remarquablement différentes ?  
Le langage, avec lequel les hommes échangent des informations, présente des suggestions, posent des questions qui rythment et enrichissent leur vie quotidienne.  
Ce nouveau langage du chat sur Internet, est–il en tout degré, semblable à celui, qu'on utilise pour élaborer, transmettre et accumuler les connaissances ?  
Absolument pas. La langue du chat est plus sèche, froide, sans aucune animation, ou présence de vie. Pour la simple raison, qu’elle se positionne, comme la version ratée de la langue.  
Si les mondes de l’économie, du travail, et du langage sont trop ambigus et trop vastes pour pouvoir être discutés ensemble, le langage sur internet doit susciter un intérêt tout particulier, et ce pour plusieurs raisons :  
- Rareté relative des travaux linguistiques sur le chat sur Internet  
- Caractère plus paradoxal vis-à-vis du temps  
- Plus grande prégnance à l’égard du sujet humain.

 
 

C’est essentiellement, la médiation linguistique, qui composera corrélativement : l'objet, qu’est Internet, et les sujets, qui sont les internautes.  
D’une part, l’objet ne présente qu’un large espace pour le sujet, qui est capable de l’adopter, ou de l’opposer, de le consolider, en le désignant, pour pouvoir s’y référer, quelles que soient ses variations.  
En deçà, de l’objectivation scientifique, le monde Internet est un monde de perception proprement humaine. Il est donc inséparable du langage, qui vient lui procurer une forme. Mais, il se trouve que ce langage est absolument sans fondement. Des milliers de personnes, chaque jour, adopte le « chat », comme une fenêtre d’échanges humains, de communication et de dialogue. Le « chat », rassasié de fautes et d’erreurs, ne peut que nuire à toute une génération future, et la conditionner d’ignorances linguistiques. Un jeune, qui ne connaît la valeur des mots qu’à partir du chat, ne peut jamais se dresser aux rangs des personnes parlant et écrivant, plus ou moins, sans terribles fautes de langue.

 
 

S’il en va bien ainsi, plusieurs problèmes, se déclencheront sans limite. Pour celui qui s’intéresse au fonctionnement du langage, il est donc tout à fait normal, d’employer des termes singuliers et théoriquement superflus, dans le langage courant.  
Ce qui est dangereux, c’est que la langue du « chat » utilise non seulement ces termes singuliers, mais plus souvent des termes sans aucun sens linguistiques.  
L’avènement d’une chronologie réelle participe, pour sa part, à une genèse de conscience : puisque l’évaluation du réel, que présentent ses pensées, se substitue aux faits de l’avenir - d’une vue critique. Un système de jugement domine, plus ou moins finement, la diversité empirique d’Internet.

 
 

On résume par là que la confirmation que la langue, digne de ce nom, la pensée est bien autre chose qu’un tic du réel : une manière d’avoir position à son égard .  
Certes, ce temps opératif, qu’est le temps du « chat », présente une double complexité. D’une part, en ce qu’il joint la possibilité de communication, donc une plus large occasion de faire circuler des erreurs de langues, d’autre part, sa position dominante dans le monde de la communication des jeunes.  
La genèse de cette activité est tout a fait inséparable des potentialités du sujet et de l’organisation de la vie moderne, et surtout cybernétique.  
La plénitude relative qui circule ainsi dans le chat sur Internet, aussi dans l’organisation du sens, au sein du langage, épouse ce qui a été reconnu être sa flexibilité. Le langage lui-même peut être rapporter à une langue dans la virtualité du réseau d’Internet .  
Peut-être pour résoudre ce problème, il serait très utile, par exemple, de mettre en service un serveur spécialement conçu pour le « chat », et qui pourrait relativement imposer un langage correct et pratique à la fois.  
Cependant, la linguistique, qui ne saurait laisser de côté le moindre aspect de l’acte de langage, ne peut s’en attacher aux disciplines considérant son activité représentative. En cherchant à sensibiliser du discours, d’autant plus volontiers qu’il est seul manifeste.

 
 
 

Ainsi s’achève la linguistique cybernétique ne pouvant être représentée que par des signaux à la place des mots. Il est à la fois ce qu’on attend et ce qu’on redoute davantage, parce que, pour rejoindre le flux auquel le « chat » sur Internet suit actuellement, on se retrouvera avec des individus parlant de non–sens.

 
 
 
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Puissance dérobée : l'influence sociale

 
Derrière toute forme de l'ordre social, l'organisation du pouvoir est surtout une influence ; ce guide invisible fort et irrésistible ; un peuple est toujours charmé par lui. 

Pour avoir un bagage de connaissances, pour formuler une opinion, pour pratiquer un jugement, prendre des décisions en permanence, on est confronté à des « messages » éparpillés par nos prédécesseurs, ainsi que des informations communiquées par nos contemporains. Toute personne normalement positionnée dans une société se trouve necéssairement donc sous « l'Influence » de quelques autres, même dépendante, si elle n'en est pas consciente.

 
 
L'influence, ce pouvoir invisible et magique 
 

Un individu responsable est donc autonome, sceptique et très enclin à la soumission involontaire. Pourtant, il est manifestement clair, que les choses dont on a une expérience directe, sont bien plus nombreuses que celles sur lesquelles on obtient des recommandations par l'intermédiaire de quelqu'un ou quelque chose.  
Chacun a déjà entendu dire que les Ecossais sont avares, que les Anglais trop flegmatiques, les Italiens pas sérieux, les Asiatiques besogneux, les Français ouverts et scrupuleux. Les Marocains en revanche seraient accueillants aux visiteurs, indifférents aux événements, consciencieux de désir.  
En psychologie sociale, il a été observé que, de manière systématique, les jugements sur les étrangers à une communauté donnée s'accompagnent d'un favoritisme envers le groupe d'appartenance.  
L'ethnocentrisme, la xénophobie n'entrent pas uniquement dans les limites des opinions personnelles, mais découlent de l'influence normative exercée par des groupes, voire par les institutions gouvernementales elles-mêmes.  
Lorsque l'individu se trouve conforme uniquement parce que l'autorité l'exige, là, on parle de « complaisance ». L'influence normative - la plus étendue dans la société marocaine - apparaît lorsqu'une personne se conforme à une opinion collective pour gagner l'approbation d'autrui et éviter un rejet de sa part. Il y a beaucoup de formes de pouvoir social largement fondées sur ce type d'emprise.  
C'est le cas, lorsqu'un Marocain par exemple, se trouve « obligé » de faire remplir son caddy dans un hyper-marché, non parce qu'il a besoin de toutes ces choses qu'il achète, mais parce que l'autre le fait aussi. L'identification aux autres jusqu'à perdre sa propre identité est la plus ravageuses des influences au Maroc.  
La définition la plus large que l'on puisse trouver de l'influence - au sens moderne - est celle d'une action exercée par une personne sur une autre personne, et entraînant un changement d'attitude, d'opinion ou de façon de voir et d'agir. En ce sens large, l'influence peut s'appliquer à toutes les formes possibles de l'emprise, contraignante, affective ou autres, s'exerçant sur une personne ou un groupe.

 
 
Une situation clairement présente au Maroc 
 

Cette définition est extraordinairement conforme à la société marocaine.  
Depuis peu, des campagnes de sensibilisation sont en action dans les médias. Ainsi en considérant l'état flagrant ou l'environnement se trouve, des associations gouvernementales et non gouvernementales s'acharnent à faire comprendre aux Marocains l'utilité de la propreté. C'est comme un père qui dit à sa progéniture : « tu es sale ! va te laver ... ». Une autre campagne ? Celle de prévention contre la violence envers les jeunes « bonnes », victimes d'analphabétisme et de brutalité. On dit aux personnes : « vous êtes cruels ! corrigez-vous ? ». Ainsi que d'autres en cours, contre l'analphabétisme, pour le respect du code de la route, contre le gaspillage d'eau, pour le respect de la qualité de vie ! La liste est longue, si on prend en compte les décisions a à adopter pour la société marocaine.  
L'ordre social paraît avoir tous les acquis, y compris celui de la complicité des consciences loin des périodes difficiles. Et certes, il est vulnérable, derrière la plate-forme des apparences, le désordre contradictoire travaille, le mouvement normal transforme, l'intérêt du temps dégrade. Pourtant, le jeu de la vérité est le plus calamiteux ; si la licence de la libre expression existe, c'est que la forme de l'ironie présentée qui la rend moins agressive.  
L'imaginaire collectif est le mouvement social le plus redouté du pouvoir public. Il a en effet la capacité d'intervenir, d'être et de savoir par prévention, de se rendre maître de toutes les situations. Limiter l'maginaire collectif et le maintenir loin des turbulences dans un univers de codes et de lois, sera la plus sage décision d'un gouvernement.

 
 

La société et les groupes ont un avantage constant à influencer les individus , à faire changer des mentalités, des croyances, des adaptations. Les "influenceurs" font en sorte de prescrire un comportement pour qu'il soit implanté dans une conscience. La façon d'énoncer une information doit être telle qu'elle soit adoptée par le plus grand nombre. Bref, il s'agit de proposer un modèle pour qu'on l'imite .  
Reste que les sociétés n'approuvent pas cette base de pratiques sociales de persuasion de la même façon. Pour une société à 74 nalphabète comme le Maroc, la stratégie semble étonnement efficace. Mais une autre société de l'Occident par exemple,ne sera peut-être pas forcément prête à s'engager dans des plans de persuasion qui font appel à ces "évidences humaines". Elle préfèrera des sources « créatives » et nouvelles.Sans disposer d'une conceptualisation, les gens imaginent très mal d'adopter ce principe pour convaincre ou corriger. Chez ceux d'un groupe social comme les Marocains, le mode de la majorité fait en sorte qu'une opinion ou un comportement soit exigé et non choisi !

 
 
 
 
 
 

Le corps en commerce 
La nouvelle industrie pour les nouvelles richesses.

 
Le plus terrible dans ce commerce est sa froideur envers le sacré ; le corps finalement "banalisé" est rangé comme l'instrument des richesses impersonnelles mais puissantes : de la prostitution à la violence politique, les vendeurs tolérent ; les acheteurs, eux, massacrent l'humanité. 

Le monde semblant néfaste quant aux limites à la vénalité, les tabous qui dans un grand nombre de sociétés archaïques exploitent un commerce sans la moindre demeure via le corps c'est à dire la personne et radicalement hors du jeu de la circulation marchande , devient soumission aux fluctuations de l’offre et de la demande des biens moraux et plutôt symboliques , vers des relations occasionnelles et parfaitement techniques entre les « fournisseurs » et les « agents » , ces pratiques mettent en péril l’evidence que le corps est le sacré.

 
 
1 – La prostitution : 
 

Dans l’acte sexuel officiellement adopté comme un acte de manifestation d’amour , c’est une générosité humaine ; la loi américaine par exemple , interdit de vivre de gains immoraux , ce qui veut dire que seule la présentation volontaire du sexe est autorisée .  
C’est à ce titre que la prostitution comme déviance sociale fascine les esthétes de la transgression qui associent la perversion à la vénalité , autrement dit , à l’exercice brutal du pouvoir sur des corps réduits à l’état d’objet ; et il arrive même que un paradoxe sadien de l’échange levi – straussien des femmes comme biens symboliques ; ils se plaisent à organiser la transmission entre les hommes des corps féminins traités comme des choses échangeables et interchangeables à la manière d’une simple monnaie .Mais certes il arrive que des femmes soient réceptives à la chose en permettant leur propre exploitation comme forme de liberté , ou assouvissements qui leur procurent tant de « plaisir » , ou simplement pour l’argent .  
Tout se passe comme si la prostitution en lieu fermé devait ressembler à une rencontre normale entre un homme et une femme , la mise en scène doit permettre a la fois le fantasme sexuel et le fantasme social . Il faut qu’il y ait de la conversation romantique ou plutôt érotique .  
Mais ce sont justement ces similitudes avec une rencontre normale qui rendent la prostitution en maison close , générale et précisément commerciale .  
Par rapport aux salaire féminins , les revenus des prostituées sont élevés ; tout semble mené vers une économie divisée : d’un côté , des revenus légaux tels qu ‘un petit travail qui sont utilisés pour le logement et les dépenses courantes ; de l ‘autre côté , l’argent de la prostitution , l’argent « sale » qui est dépensé voire gaspillé en vêtements , accessoires , produits de beauté … une économie fondée sur le sacrilége.  
La prostitution affecte durablement la vie privée , change très profondément le relation avec le corps , à la sexualité et à toute vie émotionnelle ; Ces femmes sont toutes violentes , dures , corrompues ; elles voient tout en « pourris » .Elles ne supportent plus de partager leur vie avec quelqu’un ; elles ont laissé leur corps dans la rue ; le respect de soi et des autres , hors du domaine , est complétement effacé.

 
 
 
2 – L’industrie du sang :  
 

tout un autre commerce mais identique à la prostitution , puisqu'il concerne le corps : l’industrie du plasma sanguin . En plus d’être l’objet des examens scientifiques minutieux , le sang est devenu une marchandise d’échanges commerciaux . Le commerce des produits sanguins est très large , rentable et de renommée internationale .  
Le seul aspect dangereux , découle des risques associés à l’industrie commerciale du sang . Les risques physiques de produits sanguins contaminés (non commerciaux bien que commerciaux ) ont été le sujet de l’inquiétude très répandue chez le public et des scandales lancés par les médias .  
Le succès : Les produits du plasma ne contiennent pas de globules rouges ce qui veut dire qu ‘elles peuvent être utilisées pour des personnes de tous les groupes sanguins. En outre , le corps humain fabrique plus facilement du plasma et les donneurs peuvent en donner deux fois par semaine et jusqu'à 60 litres pas an . Cependant on continue de soupçonner cette industrie de ne pas avoir été entiérement franche.L’attention publique médicale et légale y est très sensible , comme le montre l’augmentation phénoménale de l’autotransfusion aux Etats – Unis ainsi que les nombreux procès en cours .  
En Islam , le don du sang est entiérement autorisé , à condition qu’il soit un acte purement humanitaire et très loin d’être commercial .  
L’impératif moral de Kant y est très proche : ne jamais considérer les êtres humains comme de simples moyens mais toujours les accepter et les traiter comme des fins en eux mêmes.

 
 
3 – La violence politique :  
 

La violence politique dans nos temps , entraîne une souffrance générale qu’expriment divers traumas : la douleur, la peur , le chagrin , et la destruction du sens et de la cohérence du réel .  
La situation inconfortable : Les pays du Nord dans leur travaux louables pour défendre les droits de l’homme et garantir protection aux opprimés s ‘emparent des histoires de trauma et des images de preuves survenues en Asie , en Afrique , en moyen Orient ; seuls ces lieux de refuge que sont l’Amerique de Nord et l’Europe occidentale , accueillent aussi des sociétés qui font le commerce de la violence dans leur culture .  
Le danger : C’est que le récit des malheurs venus d’ailleurs s'amalgame à cette culture , sous forme de l’info – spectacle (info – tainment) des journaux du soir . Sans façon s’établit un lien étrange entre l’esthétique du meurtre pratiqué et la manière dont par exemple la CNN le présente . Le capital des victimes d’un trauma , leurs blessures , leurs cicatrices , leurs tragédies , font l'objet d’une appréciation par autrui .  
La culture de la peur qu’est l’élément clé de la violence politique se développe dans tant de régimes , consiste à créer le sentiment de désespoir , et de défiance à travers les représentations de la souffrance . Ces techniques de la violence , sont faîtes pour décourager les témoignages ; les initiatives , supprimer la critique et prévenir la résistance . Elles brisent le corps longtemps après que la situation politique les a engendrées . Elles visent l’intimidation et l’étouffement des opinions , en développant des formes culturelles de sensibilité et des modes d’interaction sociale qui font taire tout le monde . Le trauma est utilisé pour réduire les gens au silence par le moyen de la souffrance . On marchande avec des personnes , on en guide d’après un avis , on commercialise leur existence avec le pouvoir.

 
 

Que l’on prépare comme un mythe , le commerce des corps , il ne s’agit pas de raisonner ces faits mais d’en procurer la formulation de la nouvelle solution mystérieuse ; mais sans la frappe du commerce ; le sacré en devient rare.

 
 
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Journal intime : la belle habitude

 
Rien de plus mystérieux qu'un journal intime ; banal et satisfaisant, à la fois riche et marqué par la touche exceptionnellement personnelle des plus fermés des mondes : un voyage, un amour, un deuil ou un rêve. Les raisons se différencient avec la plus variable des expériences : L'écriture. 

Le fait d’écrire son journal intime est un comportement à part, c’est surtout une manière d’être, manifestation subjective et activité spéciale. On peut observer à ce propos que cette tendance conduit à mêler comportement et événements. Les témoignages qu’une personne peut donner verbalement sur ses états, internes ou externes, sont donc traités comme des faits de comportement. Cela signifie que ces faits sont soumis à la critique et à l’interprétation exactement comme la personne les a gérer. Cette forme d’écriture est un comportement, une réalité appréhendable sous la forme d’unités d’observations, de réactions, les actes "avoir" ou "être subis", dont la fréquence et les enchaînements sont susceptibles de se modifier. Il traduit l'action qu’est l’écriture, l’image de la situation telle qu’elle est élaborée, avec ses outils propres, c’est une forme de représentation et de construction d’un monde particulier. 
Quand on écrit, on planifie des messages (conseils, recommandations, projets, méfiance, état d’âme), cette planification concerne surtout la récupération en mémoire ou la quête dans un événement immédiat d’informations ou thèmes du discours. 
Psychologiquement parlant, il existe deux façons de formuler les idées en écriture : 
1 - La stratégie d’énonciation de connaissances (Knowledge telling strategy) : et qui consiste à manifester les idées par écrit au fur et à mesure de leur arrivée à la mémoire, ou au moment de l’événement majeur. En outre, cette première stratégie est plus précoce et le plus rapidement maîtrisée. 
2 - La stratégie d’énonciation par transformation des connaissances (knowledge transforming strategy) : et qui consiste à reformuler le sujet principal d’une part, une autre explication du contenu, et d’autre part, de mécanismes d’enchaînement aux buts de l’expression par écrit. 
Généralement, les sujets qui produisent le texte intime gravitent autour d’une seule idée principale, résultat d’un événement qui mérite d’être exprimé, en un instant précis et pas un autre.  
Par toutes les langues, les écrits personnels reposent sur un compromis variable entre les mots et les situations ou concepts. L’écriture intime est néanmoins plus qu’un instrument, en rendant l’événement écrit muet, elle ne le garde pas seulement, elle réalise en outre la pensée, qui, jusque-là, reste à l’état de possibilité.

 
 

Ecrire un journal intime est, non seulement, un procédé destiné à fixer la parole, un moyen de décharge permanent, mais il donne aussi directement accès au monde des idées ; il reproduit bien le langage articulé. Il permet encore d’appréhender la pensée et les pulsions, et de leur faire traverser l’espace et le temps . 
Le fait de considérer que la production verbale intime exige la mise en œuvre et la coordination de nombreuses étapes, le stockage temporaire d’informations, et l’éventuel oubli d’éléments actifs, mais non efficaces pour la tâche, conduit à prédire des variations quasi-continues de la difficulté de gestion en temps réel, dépendant de la charge cognitive associée à chacune des composantes. Cette continuité marquée de relativité vaut d’une personne à l’autre, là encore en raison de la variabilité des événements, et de la maîtrise des contenus sur lesquels ils portent. 
Cette façon d’expression intime vaut aussi, chez la même personne, d’un événement à l’autre. Là encore en raison des degrés variables de l’intensité des sensations exprimées, mais aussi de la diversité, de la difficulté des opérations psychologiques à mobiliser - dont deux ont la tendance de majorité : 
 
1 - La Jouissance :  
Que le sujet désirant parle, implique que la relation a l’objet ne soit pas immédiate. le langage lui-même n’est pas marqué par une posivité substantielle, dès le début, la jouissance en l’écriture est marquée par le manque, et non par la plénitude de l’être ; et ce manque n’est pas insatisfaction, il signe le fait que l’étoffe de la jouissance n’est pas autre chose que le texture de ces mots écrits dans le journal intime, à partir du moment ou on parle en écrivant, la jouissance serait le seul rapport qui nous relie à l’événement écrit. 
2 - le Désir : 
Le désir, manifesté dans le journal intime, est un manque lui aussi, il s’agit souvent d’un désir socialement inavouable, masqué sous la recherche amoureuse d’une innocence maltraitée : rien n’est plus mystérieux qu’un journal personnel, banal et riche en même temps. 
Les raisons qui poussent une personne à tenir son journal intime sont variables et différentes, après l’avoir rejeté à l’adolescence, quelquefois, on reprend cette pratique, vibrée par des situations nouvelles, est une sorte d’expression émotionnelle, une décharge de pulsions, une manifestation propre, enfin tout ce qui conduit l’introverti(e), face à des surprises : un deuil, un premier coup de foudre, une aventure (voyage, prison...), une tentative de suicide, une première grossesse, un mariage, une rencontre... trop de domaines qui construisent des intimités, des profondeurs personnelles et mystérieuses. Le journal intime est une exploration de soi, une introspection qui passe souvent par un autoportrait, à la fois physique, moral et psychologique ; une espèce d’affirmation du moi. Notre monde intérieur, par ses pulsions inquiétantes et par ses appels bouleversants, du bas et du haut, nous apporte le trouble et nous invite à l’expression écrite. Effrayés par ses larves comme par ses exigences, nous nous en réfugions, pour n’entendre ni les unes ni les autres, dans le bruit de la vie extérieure. On peut y trouver quelques temps, une solidité plus apparente que réelle. Dans le journal intime, il y a un certain équilibre qui ne tient pas compte de toutes les réquisitions de la personne, à moins d’avoir stérilisé en elle toutes les puissances intérieures et de maintenir debout par la force de l’écrit une sorte de cadavre satisfait, ou elle est la proie des crises et des névroses des différentes étapes de l’âge.  
En toute rigueur, les processus de fuite du réel exprimé sont une réalité mêlée des choses, comme le chemin qui mène tantôt aux sanctuaires du moi tantôt à une sorte de géographie de l’événement vécu.

 
 

Tout autre argument pour écrire, est le sentiment d’infériorité plus ou moins vague, obsessionnel et paralysant, qui tourmente certaines consciences mal assurées. Il n’est par la suite qu’une mesure et une réflexion. L’inquiétude même manifeste que cette pratique intime est étroitement solidaire d’un désir déçu de supériorité : les deux sentiments opposés se provoquent, et s’exaspèrent mutuellement. Son origine est à la recherche d’abord dans le sujet désiré, cette défaite perpétuelle normalement, le stimule à se dépasser, mais elle s’accompagne d’une conscience aigüe d’infériorité qui peut se fixer et s’aggraver sous l’effet de plusieurs circonstances.

 
 

« Me voilà arrivée au point de départ, à l’idée de commencer un journal : je n’ai pas d’Amie (...) je désire que ce journal personnifie l’Amie ) (1) 
Sans précédent le journal d’ANN FRANK est incontestablement le plus connu de tous les journaux intimes ; l’histoire de la jeune Juive qui débute son journal à 13 ans ; ou encore les confessions de Saint-AUGUSTIN ; l’autobiographie de Jean-Jacques ROUSSEAU dans « les Rêveries du promeneur solitaire » ; les journaux intimes de Benjamin CONSTANT , et de Simone de BEAUVOIR. Tant de grands écrivains tentant l’expression intime, ou le récit de vie, comme moyen propre de traversée de la totalité sociale aux sociétés individualistes tel «L’Idiot de la famille » de Jean-Paul SARTRE, ou l’auto-analyse de Samuel PEPYS, et les essais de MONTAIGNE .  
Ainsi sur internet, Philippe le jeune Autopacte, site bibliographique : 
www.worldserver.oleane.com/autopact 
Association pour l’autobiographie (APA) : 
www.perso.wanadoo.fr/apa

 
 
 

Le fait d’écrire intimement est la plus simple des réactions de protection et de sécurité, encore il est un travail d’unification du moi avec l’événement exprimé, pour être mené à bien une option préalable de valeur, ce désir de constance n’est possible qu’à partir de l’expérience de l’univers personnel et de sa conformité avec l’"autour". La constance du moi à l’écrit et dans le temps est à cette cohésion élémentaire ce que la volonté est à la pulsion de l’instinct, elle est fonction active de la largeur du champs de la conscience et de la force psychique ; cette cohésion vaut aussi : l’élément solide de l’équilibre, la manière dont s’affirme le moi dans le monde des mots, se trahit par le rapport qu’il accepte avec le premier et le plus intime des objets qui s’offrent à lui. 
Finalement, un journal intime est la pure des vérités humaines ; entre imagination et description extraordinaire des expériences exercées, il reste un outil de force psychique, à l’heure où les problèmes humains vont sans doute prendre un essor considérable, le sentiment de complicité s’affermit avec le sentiment de la loi intérieure, cette pratique de définir une attitude morale idéale, quitte à reconnaître que l’expression nous la présente rarement dans sa richesse complète . 
Exprimez-vous en toute liberté , on ne vous reprochera jamais ce fait ; c’est votre seul tutelle intime.

 
 
(1) V.Vonder Heyden-Rynsch. Ecrire la vie : Trois siécles de journaux intimes féminins. Gallimard 1998. 
 
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Travail et Sexe : le profit usuel

 
L'emploi est un marché ou toutes les façons sont permises pour arriver a être salarié. Le sexe et le travail sont, au Maroc, deux suppléments actifs l'un envers l'autre. 

On peut positionner une société dans laquelle le travail utile et productif serait basé sur une partie globale de la population en condition de travailler.  
Le terme de valeur humaine concerne aussi le domaine du travail. Dans une justification par la grandeur inspirée, la densité de l?expérience personnelle garantit la valeur de l?acte qu?est le travail.  
Mais une voix discordante se fait exiger. Beaucoup estiment, en effet, que la manière d?acquérir un poste, ou un travail quelconque, risque de dénaturer l?inspiration originale qui a présidé à la connaissance du concept du travail, au niveau sociale.  
La valeur de celui-ci ne dépend certes pas du nombre de demandeurs d?emploi, ou de leur notoriété, mais exclusivement de l?offre sexuelle des actions menées.Ce qui revient a dire, en fin de compte, que seules les femmes ont ce privilège d?obtenir un travail au Maroc ou ailleurs.  
En argumentant de cette manière, tout un système s?est fait fixé, système faisant appel à des lois générales.

 
 

Toutes les justifications modernes reposent sur la règle d?égale dignité des êtres humains. Cela interdit ainsi qu?un avantage prenne appui sur des propriétés inchangeantes : couleur de peau ou sexe. On sait par ailleurs que ce fameux dernier argument est le principal code d?accès à toutes les grandeurs sociales : affaires commerciales, intérêts politiques, espionnage entre les entreprises , et également , le marché du travail. La loi de la prostitution commence a remonter vers les sommets et les piliers de la société. Elle décide de ce qui se doit et ne doit pas se faire.  
Le mouvement paraît, en effet, irréversible. Il intéresse au premier plan les chefs de groupes sociaux et prend également part à l?évolution sociale.  
Il se diffuse une idée dite dangereuse chez les jeunes marocains, qu?être une fille prête à tout pour avoir du travail est l?avantage irremplaçable.  
Cela vaut pour les femelles, mais pas pour les mâles. Je cite mâle et femelle parce que je parle d?instinct. Le développement de cette idée a été très rapide dans les classes d?âge de 20 a 36 ans.

 
 

On entend parler des filles admises dans les concours parce qu?elles ont couché avec les responsables, d'autres qui présentent leur C.V avec un spectacle de séduction , etc.. Un poids lourd, pour un organe social si fertile et fragile qu?est celui des jeunes.  
A partir de chacun des mondes individuels germe une idée qui demeure une nécessité puis une loi qui dirige tout un secteur d?emploi.Pourtant, nul ne veut admettre cette vérité si bien rangée. On ne parle jamais de sexe dans le travail, de harcèlement sexuel ou de viol. La compétence professionnelle ou l?acquisition des diplômes de grandes universités ne comptent presque plus.  
En revanche, une présentation rapide d?une seule organisation qui aura vraiment un rôle de coordination de l?ensemble de ces pratiques considérées comme choisies, donc normales, et, d?autre part, une compétence « à cheval » sur plusieurs occasions d?intervention est certes inexistante.  
Ce qui frappe, lorsque l?on examine, dans une certaine perspective, c?est que l?évolution de la prostitution au domaine de l?emploi est de plus en plus pratiquée. Cela nous conduit vers une énorme contradiction où baigne notre société : d?une part, la concentration du pouvoir économique, qui s?explique à travers la crise prononcée dans le marché du travail, et, d?une autre part, la constitution de grandes offres d?emploi pour le sexe féminin ! Excusez-moi, pour les prostituées.  
Ces contradictions pourront ? elles être surmontées ? Pendant combien de temps ?  
La réponse à ces questions dépend sans doute de la volonté de ces êtres invisibles qui ont mis une loi et l?exercent sans gêne.

 
 

Que peut signifier le projet de vivre ensemble, avec nos différences, dans une seule société ? Ce n?est guère le rôle de l? Etat, parce qu?en vrai, il ne peut jamais surveiller chaque citoyen pour sa personne. Mais donc quoi ? Ce n?est qu?une réponse bien passionnée, qu?elle soit crédible, c?est une question de valeur et de grandeur humaine. Autrement dit, les Marocains manquent trop de respect aux valeurs de l?humain, humain comme étant uniquement humain.  
Le choix d?une société ouverte et en mouvement, d?intégration sans assimilation, passe par la prise en compte des désirs identitaires et prévoit l?articulation des demandes humaines et culturelles par des acteurs sociaux et politique et où le sexe ne peut rien résoudre.

 
 
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L'espace médiatique arabe

 

Méfiance ou faiblesse

 
Les médias changent d'une génération à l'autre, l'héritage culturel de la nation, son idéologie : une certaine vision du passé. Les arabes face au présent et l'avenir de leurs médias, une lourde tâche d'adaptation avec la vague informatique. 
« Ce n'est pas le moindre mérite de l'écrivain que de savoir manier la langue et les idées, en utilisant son art pour extirper les haines, apporter une solution aux conflits, remplir une mission diplomatique auprès des Chefs d'Etat et être aussi utile à l'élite comme au peuple. Son intelligence est toujours en éveil, et son langage s'efforce de suivre» (1) al 'Tawhidi 
 

Créer, ce n'est pas toujours innover, c'est aussi rénover. Un mot arabe dit cela : « tajdid », qui contient une double signification. A l'ombre de cette riche responsabilité, désormais prise en charge par l'Islam arabe, une civilisation était une des plus puissantes en pouvoirs, en sciences, et en création.  
Aujourd'hui, les arabes témoignent aux autres, et à eux-mêmes, de l'ensemble de leur virtuosité à exister, et de la difficulté qu'ils éprouvent à s'insérer dans un contexte trop fait. Et la conviction du témoignage ne leur est pas moins nécessaire que la chaleur d'une existence révoltée contre un monde trop dur.  
Dans une hypothèse pessimiste, l'Arabe, victime à la fois du conformisme et de la rancoeur s'aliénerait, en s'adaptant à un monde qui, à la fois, dénonce et subit sa personnalité originale. Se dénaturant, par l'autre civilisation occidentale, il ne conquérait pas pour autant, une grande place au soleil des autres .  
Un pays sous-développé et arabe, c'est un pays qui avait une chance d'enrichir sa première civilisation, mais un ou des rudiments l'ont gelé.

 
 
Face aux médias, un Arabe est toujours ému 
 

L'univers médiatique arabe est un des plus complexes, à cause de plusieurs problèmes. Car, si comme ailleurs, la pénétration du marché médiatique dépend des revenus des usagers potentiels et réels. Cela demeure un des principaux obstacles quand à la révolution médiatique arabe.  
Hormis ces considérations, elle bute aussi sur des seuils plus originaux, bien que communs, parfois, à d'autres activités culturelles.  
Cependant, plusieurs limites montent à la surface du problème. En premier lieu, l'analphabétisme et à un moindre degré l'illettrisme, c'est-à-dire, l'incapacité de maîtriser la lecture. Cet handicap joue évidemment au seul détriment de tout ce qui est écrit, et empêche la large diffusion de la presse, de la télé, d'Internet et de CD-Rom. Ensuite, s'ajoute le problème de la libre expression, il faut dire ceci, il ne faut pas dire cela.  
Le contenu de certains médias arabes s'avère souvent identique. Maintenant avec les chaînes satellites ce que dit l'Egypte, la Tunisie le dit, l'Arabie Saoudite le dit, etc. enfin, se montre le grand obstacle de la créativité, de l'art, de la passion et de l'industrie médiatique.

 
 

Devant ces géants des multimédias : AOL , VIVENDI, GAMBLE, HAVAS, le monde arabe ne peut qu'être un des participants à leur succès, en les accueillant chez lui, pour qu'ils fassent tout le travail recommandé à sa place.  
Par exemple, le groupe français Havas a signé en juin 2000 un accord avec le Ministère de l'Education Nationale marocain, dans le but d'introduire le cartable électronique au sein des écoles marocaines. Le Maroc a choisi d'entrer sur la planète informatique par la porte française. Solution efficace, mais loin d'être durable. Se limiter à héberger les « expos » des multimédias, comme ces jours-ci à Casablanca ou en fin avril à Abu Dhabi, ne peut qu'assombrir la culture arabe, tout en sachant, qu'il existe effectivement, des compétences humaines arabes, et qu'elles se dirigent vers d'autres horizons occidentaux, prenant comme bonne excuse des moyens énormes de créativité.  
En clair, il n'existe pas de médias « pan-arabes », pas moins de quelques chaînes satellites pour la diffusion 24h /24h, d'actualités internationales comme : al Jazeera , Nile TV.

 
 
Internet : un espace bouleversant pour le monde arabe 
 

Une méfiance, puis un petit pas. Depuis quelques temps, les Arabes commencent à bouger via Internet. On commence à découvrir des moteurs de recherche des sites du monde arabe :  
www.webarabic.com  
www.arabia.com 
Ainsi , les gouvernements arabes, comme en Syrie, en Jordanie et en Egypte, ont adapté le réseau des réseaux pour activer leur économie, mais surtout leur culture.  
Parallèlement, les sites des musées arabes sont en ligne, ainsi que des sites pour l'apprentissage de la langue arabe, voire un site pour les homosexuels arabes et maghrébins. Une première, oui, mais très utile. Avec une popularité ravageuse d'une mondialisation - "américaine" - le monde arabe est arrivé au temps où il faut se réveiller.  
Aujourd'hui, Internet joue un rôle d'enseignement chez les Occidentaux, passant par tous les domaines, notamment par la vulgarisation scientifique.  
Chez les Arabes, une seule pensée peut ruiner, comme elle peut faire rêver. Grâce à la liberté dans le réseau, chacun peut se retrouver quelque part. Mais Internet qui inculque, à notre époque, ce qui se pense et ce qui ne se pense pas, ce qui se fait, et ce qui ne se fait pas pose le problème suivant. Les normes traditionnelles de la société arabe se trouvent face aux normes nouvelles en cours de formation, et ceci se trouve au coeur d'Internet.

 
 

Ici les dysfonctionnements peuvent être graves. Il se peut que les dirigeants interviennent, usant de l'omission ou de la distorsion, privilégiant, abusivement, la stabilité et le confort que procure l'appartenance à une culture arabe ancienne peuvent même déclencher la stagnation. L'individu arabe, s'il se place immobile devant le réseau d'Internet peut s'enfermer dans un conservatisme paralysant.  
Internet a donc pour rôle de stimuler le changement en introduisant des notions, usages ou produits nouveaux. Ne pas participer à ce processus peut faire disparaître le monde arabe.

 
 
 
(1) al 'Tawhidi  
(écrivain arabe, Bagdad au Xe siècle) 
 
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Relation Médecin - Patient

 

Est ce qu'on dit Tout ?

 
Que nous ayons un souci de bonne santé parle d'un enjeu majeur de la communication avec notre médecin , car certes , il se trouve qu'on n'ose pas dire des choses ! 

La médecine a toujours fascinée des foules , le progrès des sciences médicales ,enflamme les imaginations , rien ne paraît lui défier , chacun se sent concerné , parce qu’on est tous humains .  
La société engloutit des sommes colossales pur préserver la santé de ses membres . Les malades rêvent de se protéger contre la maladie , ce fantôme effrayant , par la prévention . Ils en travaillent aussi , pour éloigner les frontières de la mort , par le recours aux technologies les plus avancées : l’instinct de survie s’exige .  
Les médecins , soumis par les rapports que la science offre , se spécialisent pour mieux en garder le contrôle , et mieux les mettre au service de tous .  
L’acte médicale change de face . Longtemps conditionné par la recherche presque exclusive du diagnostic de maladies , qui se débrouillent a cacher leur image , il tend aujourd’hui a préciser son objectif , cers la recherche de traitements qui se montrent toutefois , avec impudeur , leur indépendance grandissante a l’égard de la maladie .  
L’élaboration du diagnostic , a longtemps conservé la presque totalité de la démarche médicale . Il accrochait alors , sur un traitement dont chacun savait qu’il était la plus souvent aléatoire . Aujourd’hui , il constitue une étape importante , vers des indications thérapeutiques , qui composent l’objectif fondamental de l’action médicale , la préoccupation dominante du médecin , celle qui révèle le plus clairement sa compétence et son talent.

 
 
APERCU DANS l’HISTOIRE : MEDECINE ARABE ANCIENNE  
 

On limite de la médecine arabe ancienne , dans les ouvrages médicaux qui ont été écrits , en arabe entre les VIII e siècle et XIII e siècle , dans le vaste territoire qui s’étend du TURKESTAN a L’ANTLATIQUES .  
Mais certes , la prodigieuse période de la médecine arabe ancienne , se place entre le XI e siècle et le XII e siècle .  
La formation professionnelle , s’acquérait , non seulement par les études théoriques et pratiques auprès d’un maître , mais surtout par la fréquentation des hôpitaux . Ou la preuve de la fondation d’un hôpital au Caire au VIII s siècle ,selon une pratique acquise de BYSANCE , et ensuite , ce type d’établissement qu’on nommait en arabe (MARISTANE) se multiplia dans tout le monde arabe . On y donnait les soins aux pauvres , aux étrangers et aux pèlerins , et surtout in y enseignait .  
Cette pratique médicale arabe , faite a la fois de théories fondées , et d’une pratique basée sur l’observation , et un prudent empirisme , augmentée de connaissance sans cesse enrichies . Elle avait de quoi séduire l’Europe , qui s’empara sans difficulté , car jamais la médecine n’a aimé le mystères, les médecins arabes en ont beaucoup écrit .

 
 
COMMUNICATION MEDECIN – PATIENT : LA QUESTION 
 

Il arrive des moments , nombreuses certes , qu’on décide de profiter des conseils d’in médecin . Le patient , averti ,se rend compte qu’il n’a presque jamais une seule motivation pour aller voir le médecin , mais plusieurs .  
Dans le cabinet , on se prépare a y jouer le rôle , de réciter les mots et les phrases , ce qu’on doit dire , et ce que l’on doit cacher . Il se trouve même , parfois , qu’on a déjà une petite idée sur la personnalité du médecin ; il est calme , gentille , souriant , compréhensif , plutôt nerveux , et crispé . Selon sa réputation , on décide de quoi lui révéler , et lui cacher , ce qui mène parfois a des erreurs mortelles .  
Le toucher , le regard du médecin ont une force particulière.  
S’il touche un endroit , c’est qu’il cherche quelque chose , pendant que le médecin nous consulte , on ne peut nous empêcher de nous interroger sur ses intentions .  
Après le diagnostic , vient l’annonce , ou le moment de la vérité . L’annonce est plus qu’un événement ,aussi un processus , un échange , une décision (est ce dangereux ? ça va empirer ? je vais guérir ? Y ‘ a t ‘il un traitement ? si ce n’es tune hépatite , ça pourrait être quoi ? …)  
Parfois , certains médecins cherchent a protéger le patient , pour éviter les effets psychologiquement négatifs des mauvaises nouvelles , mais le mieux sera d’affronter la vérité. En raison de plusieurs contraintes de soins , et de leur ruptures d’un déséquilibre , ou d’un autre , l’art de la négociation est bien particulier encas de différences d’opinions , hormis , la plupart des patients affirment , sue trouver un médecin qui les écoute , est la principale difficulté .  
La preuve de cette écoute est de choisir un médecin convenable a la description que le patient a donné de son problème.

 
 
Quelques sites médicaux a visiter :  
 
www.33docavenue.com 
www.medecinegalaxie.fr  
www.medcost.fr  
www.doctissimo.fr  
www.tasante.com 
www.avotresante.com  
www.medisite.fr  
www.notredocteur.com  
 

Savoir parler au médecin , savoir l’entendre , savoir lui expliquer votre état , savoir dire non si nécessaire , la relation médecin – patient , s’étend sur une communication sincère . C’est seulement ainsi que nous saurons profiter de l’étonnante science qu’est la médecine .  
Le médecin est notre allié pour rester sain , qu’on en profite correctement

 
 
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La mondialisation : quel présent et quel futur ?

 

Pour mieux vivre au prochain siècle, mondialisez vos esprits.

 
Entre domination omniprésente des Etat-Unis d'Amérique et volonté de trouver une voie d'évolution stable et durable, les pays en voie de développement cherchent et se cherchent. Pour ces nations, la mondialisation est un combat international et national. 

On a beaucoup entendu parler ces dernières années de la mondialisation. Les pays en voie de développement, appellation à comprendre dans tout ce que cela sous-entend, sommes, tout simplement, le marché potentiel de la cour des grands.

 
 

Pour résoudre les principales affaires internationales, il faut en appeler à une initiative dirigée par la seule puissance mondiale, qui ne fait participer les autres grands pays que pour la décoration. Certes, cette unique force a tous les droits pour intervenir - si elle le désire - aux racines même des conflits. Tout naturellement, les Etats-Unis d'Amérique sont le seul pays qui a une maîtrise générale suffisante dans tous les domaines clé de la scène internationale. De plus, les USA sont à la source des fondements économiques, militaires, diplomatiques, idéologiques et culturels, tout en ayant l'énorme capacité de protéger ses intérêts de n'importe quelle façon.  
Madame Madelaine ALBRIGHT, chargée américaine des affaires étrangères, proclame que ce pays, que sont les USA, est la seule force mondiale à laquelle on ne puisse échapper, parce qu'il est tellement grand qu'il peut voir au-delà des autres.  
Il y a six ans, James MORGANE a écrit dans le "Financial Times" :  
"La disparition de l'Union Soviétique a laissé un grand espace au sein duquel le FMI et le G7 peuvent s'exciter à commander le monde en créant un nouvel impérialisme".  
Face à tout cela, les pays en voie de développement ne se contentent pas seulement d'accepter les lois, les règles et les états de faits, mais ils renforcent bêtement un poids, une sorte d'inertie qu'ils ne peuvent que regarder et suivre.

 

La mondialisation permet aux 17e la population mondiale, qui détiennent 80es richesses du globe, d'agrandir l'abîme entre le Nord et le Sud, atteignant des chiffres, des pourcentages, des taux de possession, que les cinq milliards d'hommes qui restent ne pourront jamais égaler. De nombreuses irréfutables existent, ce qui était à mondialiser était sans doute la pauvreté, l'empoisonnement culturel, l'étouffement des libertés individuelles et des droits civils.  
Le Professeur Marocain EL Mehdi EL MENJERA (1), dans son ouvrage en arabe, a imaginé la civilisation future, comme étant basée sur des fondements humains, et non sur des champs et les usines, une civilisation de connaissances, de recherches, d'informations et d'informatique. La valeur de l'énergie, l'or noir, sera en bas de l'échelle des produits à forte valeur. Le professeur s'interroge : comment le monde arabe pourra appartenir à ce monde de sciences et de cultures ? Comment pourra-t-on affronter tout un monde futur avec des penseurs arabes qui ont quitté leur pays pour une situation meilleure, sans penser un instant que ceux-ci, sont la prochaine réserve en énergie, culturelle, cette fois. Le professeur ajoute que l'occasion est encore accessible pour arranger un produit arabe nouveau, qui peut suivre le cours du monde, et qui débute par cesser de rendre des relations diplomatiques encore plus difficiles.  
En guise de conclusion, le professeur espère que la génération future, courageuse et sincère, pourra peut-être se révéler plus fiable et plus efficace.

 
 
 
(1)Le Professeur EL Mehdi EL MENJERA : "Mondialiser la mondialisation". Livre de poche n° 18, édition "AZAMANE". 
 

Articles écrits par HAFSA BENMCHICH

 
 
 
 
 
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 22.04.2006
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